Les Mille et Une Nuits
Partie 1 - Aladdin est chinois
Il y a depuis quelque temps un certain nombre de polémiques concernant la future adaptation en film live d'Aladdin par Disney. La principale étant le choix de Naomi Scott, une actrice anglaise d'origine indienne pour le rôle de la princesse Jasmine. Beaucoup regrettent ce choix qui écarte la possibilité de mettre en avant une actrice d'origine arabe.
Les raisons invoquées par le studio se comprennent (difficultés à trouver des acteurs dans cette jeune tranche d'âge sachant bien jouer, danser et chanter) et leur bonne foi semble sincère, car les Studios Disney ont presque toujours employé des doubleurs originaires des pays présentés dans leurs films d'animation. De plus, du point de vue hollywoodien, mettre en avant une actrice principale indienne est aussi rare qu'une actrice d'origine arabe, ils prennent donc en vérité un risque supplémentaire en faisant ce choix qui peut contrarier (de façon assez compréhensible) la population arabe.
Mais une autre question se pose dans ces conditions : doit-on absolument reprendre fidèlement le film d'animation de 1992 ?
Partie 2 - Une histoire d'adaptations
Après Aladdin et la Lampe Merveilleuse, nous allons voir avec Sinbad le Marin que, depuis Antoine Galland qui a "ressuscité" les Mille et Une Nuits, l'essence même du conte est dans ses origines multi-culturelles.
Voyons à présent d'un peu plus près sa deuxième œuvre en lien avec la Chine afin de débattre sur l'utilité des adaptations des Studios Disney.
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